Publié le 8 novembre 2017 | Lecture : 3 mins.
J’ai assisté il y a quelques semaines (le 16 octobre pour être précise) à une conférence sur la bienveillance et le sens du travail.
Une définition de la bienveillance peut-être ?
D’une part, nous disposons d’une définition officielle de la notion issue de mon Petit Robert 2008.
Bienveillance : n.f 1. Sentiment par lequel on veut du bien à quelqu’un 2. Disposition favorable envers une personne inférieure (en âge, en mérite) – La mise en valeur des qualités.
Sinon, on peut aussi considérer que la bienveillance, c’est simplement « veiller au bien pour les autres et pour soi », comme le résume Christophe André.
Si j’ai décidé de vous en parler aujourd’hui, c’est parce qu’on ne parle pas assez de bienveillance, même si elle est bel et bien présente autour de nous. Que c’est naturellement indispensable au bien-être au travail, même si – entendons-nous bien, ça l’est également dans tous les aspects de notre vie.
Bienveillance : Charité bien ordonnée commence par soi-même.
Ce proverbe m’a toujours plu ! Allez savoir pourquoi, peut-être la manière dont je l’entends de la bouche de mes grands-parents. Pour être bienveillant envers les autres, il est déjà nécessaire de l’être avec soi-même. Peut-être qu’en réalité, pour être bienveillant il suffit de ne plus se concentrer sur l’arbre qui cache la forêt. Il est intéressant de commencer à se rendre compte de notre place et de notre valeur en tant qu’être au sein de sa famille, de ses amis, de la société ou encore de son travail.
“L’arbre qui tombe fait toujours plus de bruit que la forêt qui pousse.”
Quand j’ai entendu Christophe André dire cette phrase, j’ai véritablement compris ce que c’était la différence entre l’optimisme et le pessimisme : c’est encore plus simple que de voir le verre à moitié plein (ou à moitié vide) ! Quoiqu’on puisse en penser, et même pour le plus pessimiste d’entre nous, notre société est de plus en plus bienveillante, vous ne me croyez pas ? En vrac : moins de raciste, le droit des femmes, la démocratie, l’éducation, l’environnement mais également le bien-être au travail, etc.
Je précise que je ne suis pas en train de dire que le monde est parfait, mais simplement que j’apprécie la manière dont il se parfait.
Donner du sens au travail pour un management bienveillant
NON, la bienveillance ce n’est pas seulement de devoir être gentil et bon envers les autres. Cela englobe également une notion fondamentale liée directement au bien-être au travail et permet de donner du sens au travail : la réalisation de soi et de chacun.
En pratique, c’est l’objectif du manager. Son rôle est alors de donner du sens au travail des équipes, de leur permettre de développer leur potentiel ou encore de laisser la place aux initiatives. Petite précision, un management bienveillant n’est pas synonyme forcément de conciliant, ni même de tolérant d’ailleurs. Au contraire, et même si cela peut paraître paradoxal aux premiers abords, cela permet de poser naturellement des limites en responsabilisant notamment les collaborateurs.
Dans le travail, on parle généralement de savoir-faire. Dans notre vie personnelle, on met en avant notre savoir-être. Et si, pour donner du sens au travail et du sens à sa vie, la combinaison des deux nous permettait simplement de savoir-vivre ensemble ?